Cerveau, ExpĂ©rience, Utilisateur ⊠Saisir ce que recouvrent prĂ©cisĂ©ment ces trois rĂ©alitĂ©s est la clĂ© dâune Ă©quation formidable. Il mâa fallu des annĂ©es et une infinitĂ© de nuits dâinsomnie pour la clarifier.
Il mâarrive dâavoir le sommeil lĂ©ger. Un trait dont jâai fait, comme de mon « trouble de la communication sociale pragmatique », un atout.
Car tant mes jours de travail, que mes nuits sans sommeil mâont fourni un paquet de rĂ©ponses inĂ©dites sur la nature et les mĂ©canismes profonds du cerveau humain et de son magma dâinteractions.
Je pouvais donner tout leur sens et pertinence aux grilles de lecture que jâavais patiemment et empiriquement ciselĂ©es depuis mon enfance. Mais cette fois pour simplifier la vie de millions de personnes.
Cette enquĂȘte au long cours sur la nature humaine mâa menĂ© bien au-delĂ de ce Ă quoi je mâattendais. Comme disait lâexplorateur Christophe Colomb : « On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas oĂč lâon va ».
TĂȘtu et avide de comprendre, jâenquĂȘte depuis prĂšs de 40 ans, sans a priori, ni prĂ©jugĂ©s sur « lâexpĂ©rience client », ce terme Ă©conomique si difficile Ă pister, dompter et apprivoiser.
Je mây suis efforcĂ©, jour et nuit, uniquement animĂ© de la volontĂ© de dĂ©couvrir pourquoi les comportements de la vraie vie ne collaient pas souvent avec les thĂ©ories Ă©conomiques reconnues.
Aujourdâhui, « lâexpĂ©rience client » est devenue lâĂ©gĂ©rie de la sociĂ©tĂ© de consommation moderne. La majoritĂ© des entreprises lâinvoquent telle une dĂ©esse hissĂ©e sur un piĂ©destal stratĂ©gique. Pour elle, des comitĂ©s de direction dĂ©gagent de solides investissements, financiers et humains.
Pour se diviser en divisions UX, pour consulter des consultants, pour fĂ©brilement brainstormer Ă sâen faire pĂ©ter le caisson. Des sociĂ©tĂ©s multiplient les formations de leur personnel Ă lâart subtil de proposer au client « un meilleur vĂ©cu de sa relation Ă une marque, un service, un produit, un site internet » âŠ
Pourtant, aprĂšs lâivresse euphorique de la glorification de lâUX, la plupart des grandes entreprises se rĂ©veillent avec la gueule de bois et lâĆil inquiet, rivĂ© sur les budgets investis en UX et rarement suivis des gains commerciaux escomptĂ©s. Leur R.O.I. (return on investment) en a la couronne qui vacille âŠ
La raison de cette dĂ©bĂącle ? Simplement le fait que malgrĂ© les moyens dĂ©ployĂ©s, la vraie « ExpĂ©rience Client » demeure « Terra Incognita » pour la majoritĂ© des acteurs Ă©conomiques Ă cause dâune lacune majeure : la connaissance du cerveau humain.
Et vous, quelles rĂ©ponses vous viennent face Ă ce couple de mots « expĂ©rience client » formant un duo au potentiel commercial formidable ?âŠ
Et saviez-vous que le cerveau est fait composé de 3 cerveaux ?
Conclusion
En fin de compte, la quĂȘte pour comprendre l'expĂ©rience utilisateur Ă travers le prisme de la biologie comportementale nous rĂ©vĂšle une vĂ©ritĂ© fondamentale : la clĂ© d'une expĂ©rience utilisateur vraiment enrichissante rĂ©side dans notre capacitĂ© Ă comprendre et Ă interagir avec les processus profonds du cerveau humain.
La connaissance approfondie des mécanismes cérébraux, de la maniÚre dont les interactions et les comportements sont formés et influencés, peut transformer radicalement la maniÚre dont les services, produits, et interfaces sont conçus.
En tant que UX Designers et UX Researchers, notre défi est de naviguer dans cette complexité, de comprendre les nuances du comportement humain et de les traduire en expériences qui résonnent véritablement avec les utilisateurs.
La biologie comportementale ne nous fournit pas seulement des outils pour comprendre l'utilisateur; elle nous offre un cadre pour repenser et innover dans la maniÚre dont nous concevons pour l'expérience humaine.
Questions pour les professionnels
Comment les principes de la biologie comportementale peuvent-ils influencer votre processus de conception pour créer des expériences utilisateur plus intuitives et engageantes ?
En tenant compte de la complexité du cerveau humain, comment assurez-vous que les tests d'utilisabilité et les recherches UX capturent effectivement les réponses comportementales authentiques et les motivations profondes des utilisateurs ?