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 Et mieux encore : qu'il vous soit utile.

🧠 Nom d’un neurone, c’est quoi une « ExpĂ©rience » ?

Bienvenue dans l’empire de nos cinq sens, capteurs essentiels des infos du « monde extĂ©rieur » vers le cerveau. Sur ce terrain, la vue n’est pas celle que vous croyez 


Le moment est venu d’investiguer le lien entre les 180 aires fonctionnelles de leur cerveau et le sens du premier terme de l’expression « ExpĂ©rience Client ». Et oui, nom d’un neurone, c’est quoi une « ExpĂ©rience » ? 

En latin, « experientia » dĂ©signe l’action, volontaire ou non, d’acquĂ©rir des connaissances sur les choses, les ĂȘtres et les situations auxquels nous sommes et/ou avons Ă©tĂ© confrontĂ©s.

Une « expĂ©rience » est donc autant l’acte « d’éprouver dans l’instant » que celui « d’avoir Ă©prouvĂ© par le passĂ© ».

Et pour « éprouver » le monde extérieur, rien de mieux que nos cinq sens et les fonctions cérébrales qui y sont associées.

Le cerveau étant confiné dans notre boßte crùnienne, il ne peut ressentir que via nos organes sensoriels que sont nos yeux, oreilles, nez, langue et peau.

Ceux-ci le renseignent sur le « monde extérieur » et récoltent des infos brutes converties ensuite en signaux électriques envoyés vers les zones cérébrales dédicacées à nos sens. 

Toutes nos perceptions ont donc pour origine des flux Ă©lectriques qui, façon chute en cascade de dominos, passent d’un neurone Ă  l’autre selon un chemin spĂ©cifique. AprĂšs conversion, ces ondes Ă©lectriques aboutissent aux aires distinctes affectĂ©es Ă  la vue, au toucher, au goĂ»t, Ă  l’audition ou Ă  l'odorat en fonction du type des neurones stimulĂ©s.

Par exemple, un simple appel téléphonique mobilise des dizaines de fonctions localisées dans des aires cérébrales différentes.

Ce qui soulÚve une question aussi étrange que fascinante : voit-on avec nos yeux ou avec notre cerveau ? 

Depuis l’enfance, on nous serine que la beautĂ© d’un coucher de soleil, les couleurs que nous voyons 
 sont Ă  l’extĂ©rieur de nous-mĂȘmes.

Tous, nous avons mĂȘme l’impression bien ancrĂ©e que ce que nous voyons avec nos yeux est l’image fidĂšle de la rĂ©alitĂ© du « monde extĂ©rieur ». 

Accrochez-vous : cette illusion est bien loin de la réalité neurophysiologique. 

En effet, que ce soit lorsqu’ils visitent votre site, votre app mobile ou passent un moment dans un de vos magasins, vos clients ne « voient » pas et ne « regardent » pas avec leurs yeux, mais bien avec leur cerveau ! 

Ce dernier utilise vos yeux comme simple instrument optique pour récolter dans le « monde extérieur » les infos dont il a besoin.

Si « voir » et « regarder » signifient tous deux « percevoir par les yeux », il existe dans le cerveau de vos clients une différence fondamentale entre ces deux actions. Et cette différence est utilisée en Design Comportemental.

« Regarder » rĂ©sulte de l’intention du cerveau de collecter des infos dĂ©taillĂ©es dans une partie prĂ©cise de son champ de vision. Pour cela, le cerveau utilise la vision fovĂ©ale, sorte de capteur Full HD de l’Ɠil, sur une toute petite portion du champ visuel. La vision fovĂ©ale permet Ă  coup d’arrĂȘts ultra-rapides de l’Ɠil de capturer 3 Ă  4 images par seconde en trĂšs haute rĂ©solution. Pour passer d’un point Ă  un autre, les yeux effectuent sans cesse des micro-mouvements brefs et rapides : les saccades (en moyenne 3 par seconde).

A l’inverse, « voir » est un acte passif qui va fournir Ă  notre centrale cĂ©rĂ©brale jusqu’à 100 images par seconde mais cette fois, en trĂšs basse rĂ©solution. A l’aide de la vision pĂ©riphĂ©rique, le cerveau peut couvrir quasiment l’ensemble du champ visuel et dĂ©tecter trĂšs vite le moindre mouvement, mĂȘme de nuit.

Je sens que vous voyez oĂč je veux en venir. MĂȘme les plus sceptiques d’entre vous hĂ©sitent Ă  dire « mon Ɠil ! ». Ça tombe bien car mon prochain post va vous rĂ©vĂ©ler Ă  quel point le monde est flou ! D’aprĂšs vous, quel pourcentage des infos visuelles que vos yeux captent ne sont pas nettes ?

Conclusion

L’expĂ©rience utilisateur, qu'elle soit anticipĂ©e ou effective, est essentiellement une construction neurophysiologique.

Ce que nous percevons comme la réalité extérieure est en fait un ensemble complexe d'interprétations cérébrales.

Le cerveau, avec ses mĂ©canismes de traitement de l'information, est au cƓur de toute expĂ©rience, dictant non seulement notre perception du monde mais aussi la maniĂšre dont nous interagissons avec lui.

Ainsi, en tant que concepteurs, chercheurs ou spécialistes du marketing, notre défi est de concevoir des interactions qui résonnent avec les processus internes du cerveau pour faciliter et enrichir l'expérience utilisateur.

Quelques questions pour la route

Comment pouvez-vous utiliser la compréhension du traitement neurologique de la vision pour créer des interfaces plus intuitives et plus efficaces ? Dans quelle mesure la distinction entre vision fovéale et périphérique peut-elle influencer la disposition des éléments clés sur une page web ou une application ?

De quelle maniÚre les insights sur la perception sensorielle et le traitement cérébral de l'information peuvent-ils influencer votre approche des tests utilisateurs ? Comment pouvez-vous concevoir des études pour mieux comprendre l'expérience subjective des utilisateurs en termes de perception visuelle et de traitement de l'information ?

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