Design Comportemental — SapiensUx

J'espùre que vous prendrez du plaisir à lire cet article 
 Et mieux encore : qu'il vous soit utile.

🧠 Les tests utilisateurs biomĂ©triques, un must en UX Design

UX Design Comportemental, les tests utilisateurs biométriques test quali quanti

A cÎté des tests qualitatifs et quantitatifs classiques, ceux portés par les neurosciences imposent leur nouvelle valeur ajoutée. Enorme.

Celle d’analyser en profondeur et de cerner avec prĂ©cision le « pourquoi » des comportements activĂ©s Ă  100% par le cerveau des utilisateurs.

Depuis sa naissance, le marketing s’est constituĂ© une boĂźte Ă  outils capables de traduire en statistiques chiffrĂ©es et explications psychologiques les habitudes d’utilisation des consommateurs. 

Autant de données jugées précieuses par les sociétés pour définir leurs stratégies commerciales, lancer de nouveaux produits, améliorer leurs techniques de vente et leurs services.

Entré dans notre nouvelle Úre numérique, le marketing a du aussi se concentrer sur les écrans et architectures de sites internet devenus des interfaces majeurs de la consommation actuelle et future.

Cependant, notre monde Ă©conomique installĂ© dans sa routine de tests classiques reste accrochĂ© Ă  l’idĂ©e rassurante que l’homme est capable d’auto-analyser ses comportements et peut fournir toutes les rĂ©ponses sur la question Ă  travers des Ă©tudes qualitatives et quantitatives.

Or, la montĂ©e en puissance et la pertinence des tests basĂ©s sur les neurosciences mettent rĂ©guliĂšrement en relief le caractĂšre limitĂ© et incomplet des enseignements dĂ©coulant des tests traditionnels.

5%

Les tests classiques par simples entretiens et sondages ne reflĂštent que 5% des activitĂ©s cĂ©rĂ©brales d’un individu (celles de la zone responsable de la rĂ©flexion)

95%

Les tests s’appuyant sur les neurosciences envisagent les autres 95% des activitĂ©s cĂ©rĂ©brales, non-conscientes du niveau Ă©motionnel.

En Design Comportemental, les neurotests dégagent le « pourquoi » du comportement, plutÎt que son « comment » ou son « combien »

Ce diffĂ©rentiel d’efficacitĂ© entre types de tests se confirme notamment lors d’analyse du comportement des individus face Ă  des Ă©crans web

20%

80% des tests classiques effectuĂ©s pour Ă©valuer les qualitĂ©s de sites internet ne couvrent que 20% de la rĂ©alitĂ© d’utilisation de l’écran par l’internaute.

80%

Il suffit de 20% de techniques neuroscientifiques pour dĂ©gager 80% des infos utiles sur l’expĂ©rience utilisateur rĂ©elle.

Force est donc de constater les limites des bonnes vieilles techniques quali/quanti.

Certains process causent mĂȘme parfois une dĂ©perdition Ă©norme de donnĂ©es lors de tests sur l’utilisation d’écrans internet, menĂ©s par des sociĂ©tĂ©s pourtant sĂ©rieuses. 

On peut y voir la personne testĂ©e assise face Ă  un Ă©cran, l’examinateur essayant de capter au vol les indices comportementaux de l'utilisateur

Adieu dans ce cas le recueil de toutes les données non-verbales, les expressions faciales, le détail de mouvements oculaires.

Une masse de data dont l’absence est de nature Ă  biaiser ou dĂ©forcer les rĂ©sultats. Et leur pertinence.

Complémentaires mon cher Watson

Entendons-nous, pas question ici d’opposer tests quali/quanti et tests neuros mais bien d’admettre que les limites des premiers peuvent ĂȘtre largement compensĂ©es par l’énorme apport des seconds en progrĂšs constant. Autrement dit, d’envisager le potentiel des seconds comme un complĂ©ment indispensable et naturel aux premiers.

La nĂ©cessitĂ© est rĂ©elle de jeter cette passerelle de complĂ©mentaritĂ© entre les deux approches dont les donnĂ©es des unes peuvent aussi servir Ă  valider, complĂ©ter ou illustrer celles de l’autre. Par exemple, Netway a travaillĂ© sur le site e-commerce le plus important d'Europe dans l'industrie du transport et il est ressorti que les rĂ©sultats de nos tests neuroscientifiques IRM sur 16 personnes rejoignaient Ă©troitement les verbalisations recueillies par des tests quali/quanti effectuĂ©s auprĂšs de centaines de sondĂ©s !

Les tests quali/quanti

Les tests quali/quanti demandent plus de temps en recueil puis analyse de donnĂ©es. Ces enquĂȘtes, (que ce soient en mode « rationnel », « projectif » ou « quantitatif »), restent souvent en surface, concentrĂ©es sur le dĂ©claratif et focalisĂ©es sur le « comment ».

Les techniques biométriques

A l’inverse de techniques biomĂ©triques de pointe (eyetracking, electroencĂ©phalogramme, IRM, analyses faciales
) qui s'attardent sur le « pourquoi ». Ces techniques scrutent en profondeur les mĂ©andres chimiques et mĂ©caniques du cerveau et de la vision, surtout Ă©motionnel, pour en ramener des data solides et complĂštes sur les comportements dĂ©tectĂ©s en analysant le circuit de la rĂ©compense. Les tests neuros interrogent la grammaire du cerveau des gens et captent de maniĂšre superobjectivĂ©e ce qu’ils ressentent.

Pourquoi diable alors ces tests neuroscientifiques si performants pour amĂ©liorer l’expĂ©rience utilisateur, ne sont-ils pas plus connus et rĂ©pandus?

Simplement car quelques freins ralentissent encore leur infusion dans le monde des entreprises pourtant avides de rĂ©soudre l’équation CX : 

Freins
  • mĂ©connaissance : discipline en croissance, les neurosciences au service de l’expĂ©rience utilisateur restent un sujet mĂ©connu dont on commence Ă  peine Ă  parler. De plus, les mentalitĂ©s de sociĂ©tĂ©s accrochĂ©es Ă  la routine d’enquĂȘtes classiques, doivent encore Ă©voluer.
  • idĂ©es fausses : trop de sociĂ©tĂ©s pensent Ă  tort que recourir aux tests neuros est coĂ»teux. Bien des Ă©tudes quali/quanti classiques sont autant si pas plus chĂšres.
  • matĂ©riel : IRM, EEG (Ă©lectroencĂ©phalogramme), Eyetracking, rĂ©tine artificielle, relevĂ© biomĂ©trique
 reposent sur du matĂ©riel scientifique sophistiquĂ© que peu de gens maĂźtrisent. Certaines sociĂ©tĂ©s se dotent d’outils mais sans disposer d’experts maison de haut niveau pour bien les utiliser.
  • manque d'expertise : en effet, ces technologies de pointe nĂ©cessitent des spĂ©cialistes capables de combiner toutes les techniques mais aussi de croiser toutes les donnĂ©es fournies. La plus value des tests neuros rĂ©side d’ailleurs dans ce croisement des data dĂ©gagĂ©es par chaque type de tests - parcours oculaires, zones cĂ©rĂ©brales sollicitĂ©es et activĂ©es, rĂ©actions faciales, non-verbales ou gestuelles Ă  des stimuli. Autant de donnĂ©es indĂ©celables par tests quanti/quali. L’analyse neuroscientifique repose sur une approche holistique nĂ©cessitant toujours une expertise de haut niveau, dont Netway est une figure de proue.

L’effet « ComĂšte » du Design Comportemental

Heureusement, rien n’est figĂ©. Et l’intĂ©rĂȘt commun est que les savoirs en Design Comportemental, et ses applications technologiques, soient mis progressivement et plus largement Ă  portĂ©e du plus grand nombre. En percolant du sommet de l’expertise vers les gĂ©nĂ©ralistes.

C’est, disons, « l’effet comĂšte » : l’expertise de haut niveau, en Ă©volution perpĂ©tuelle, forme la tĂȘte de comĂšte dont la queue, elle, Ă©claire ceux qui n'ont pas le temps de se former.

Celle-ci, tĂŽt ou tard, absorbe, tel un trou noir, techniques et connaissances devenues accessibles. C’est le cas depuis longtemps des tests quali-quanti classiques, et plus rĂ©cemment avec les techniques de UX Design classiques.

Ce devrait ĂȘtre le destin Ă  cinq, dix ans d’une partie du know how en UX Design Comportemental et neurosciences.

C'est pour cette raison que j'ai décidé, aprÚs 23 ans d'expertise de terrain, de créer le programme SapiensUX.

Programme SapiensUX
  • Transmettre savoirs, mĂ©thodologie, savoirs-faire et outils
  • Mettre Ă  disposition d'un logiciel riche de plusieurs outils permettant d’analyser et visualiser les effets produits par un Ă©cran sur son utilisateur : SapiensTOOLS
  • SapiensTOOLS charge le visuel des pages et peut rĂ©pondre rapidement Ă  une foule de questions : vers quoi le cerveau s’oriente mĂ©caniquement? Avec quel impact ? Quel degrĂ© d’attractivitĂ© exerce une zone d’écran sur le niveau attentionnel ? Un outil « rĂ©tine artificielle » simule aussi comment l’utilisateur reçoit l’écran et le voit, tant le flou que le net, etc.
Conclusion

Toutes ces connaissances, mĂ©thodes, outils reposent sur des patterns enregistrĂ©s lors de prĂ©cĂ©dentes Ă©tudes de cas et livre un vrai calcul scientifique d’efficacitĂ© d’un Ă©cran en quelques minutes.

SapiensTOOLS est accessible au marchĂ© via licence. Et, Google ne le quitte plus ! Le client ne peut cependant en retirer que des constats. Pour dĂ©gager des solutions, une rĂ©elle expertise reste incontournable. 

L’empreinte des neurosciences, et du UX Design Comportemental, sont d’autant plus appelĂ©e Ă  s’étendre que la connaissance du cerveau n’arrĂȘte pas de progresser.

Un « Human Brain Project » est en cours. Ce vaste programme d’études europĂ©en d’analyse des fonctionnalitĂ©s du cerveau livrera des rĂ©sultats de nature Ă  accĂ©lĂ©rer la prise de conscience, tant des entreprises que du grand public, de l’importance des neurosciences comme gĂ©nĂ©ratrices de solutions CX.

Les progrĂšs de l’intelligence artificielle et des algorithmes devraient aussi favoriser l’accessibilitĂ© du plus grand nombre Ă  ce domaine

Dans ce sens, je poursuis mon travail d’analyste des potentialitĂ©s du cerveau et de dĂ©fricheur de nouvelles techniques pour percer le pourquoi des comportements des internautes face aux Ă©crans.

Et mĂȘme les prĂ©dire en jonglant avec les donnĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es par plus de 80 indicateurs pertinents. 

Ah oui, et 5 utilisateurs ne suffisent pas pour faire des tests utilisateurs pertinents.

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